Biodiversité

Le Parc Marin de la Côte Bleue bénéficie d'une biodiversité non négligeable sur ses côtes. Certaines espèces sont plus communes que d'autres plus rares et/ou protégées. Nos fiches espèces vous aiderons à en savoir plus sur les différents organismes peuplant nos côtes.

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Gorgone jaune

Eunicella cavolinii

Classification

Embranchement : Cnidaires
Famille : Gorgoniidés

Taille

Sa croissance est de 0,5 à 2 cm/an seulement, mais sa capacité de régénération est très importante. L’envergure de la gorgone jaune varie de 10 à 50 cm.

Longévité

Supérieure à 25 ans.

Aire de répartition

Commune dans toute la Méditerranée.

Critères d’identification

Le coenenchyme, c’est à dire la partie charnue qui recouvre l’axe squelettique, est de couleur jaune-orangé. Les polypes sont de couleur blanche à jaune. (Leur partie mobile, nommée anthocodia, est de la même couleur que les rameaux). Ces polypes sont de petite taille (2 mm) et peu protubérants. Ils sont répartis sur quatre rangées. L’arborescence est dans un seul plan quoique irrégulière. Les rameaux sont cylindriques et relativement courts, de diamètre proche de 3 mm. Cette gorgone est fixée au substrat par un élargissement de la base.

Habitat

Cette gorgone se rencontre généralement à flanc de parois, plus rarement dans des anfractuosités ou des grottes. C’est une espèce sciaphile de la biocénose coralligène. Elle est présente essentiellement de 10 à 30 m, et le plus souvent au-dessus de Paramuricea clavata, mais parfois elle descend jusqu’à 150 m.

Mode de vie

L’organisation coloniale de plusieurs milliers d’individus ou polypes, permet à la nourriture capturée par quelques-uns de nourrir toute la communauté. La digestion des particules se fait uniquement en contact direct avec les mésentères dans l’espace creux du polype et dans les canaux les reliant. Dans ceux-ci, les nutriments flottent sous forme de molécules. De manière à optimiser les chances de capture, les arborescences sont surtout orientées perpendiculairement au courant afin de capter les particules organiques en suspension (vivantes ou mortes).

Chez les gorgones, les sexes sont séparés. La fécondation a lieu dans la cavité gastrique des femelles pour donner les œufs. Au stade planula, la larve a la forme d’un disque aplati de 2 à 3 mm, elle sort de la cavité gastrique pour aller se fixer sur un fond favorable. Ces larves planulas sont libérées généralement à la fin de l’été (en juin et juillet, parfois en août). Cette larve nageuse, après 1 à 4 semaines d’errance, se fixe au hasard du courant en un lieu favorable pour créer une nouvelle colonie. Après fixation de l’individu, des tentacules poussent et une invagination se produit pour former la cavité gastrique. A partir du polype initial ou oozoïde se développent des stolons creux sur lesquels bourgeonnent les autres polypes ou blastozoïdes.

Menaces

Les gorgones sont menacées par plusieurs facteurs: l’acidification des océans, le chalutage et sa collecte sont les principales causes de son déclin.

Statut de protection

NT – Quasi menacée (Code IUCN)

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