
Biodiversité
Le Parc Marin de la Côte Bleue bénéficie d'une biodiversité non négligeable sur ses côtes. Certaines espèces sont plus communes que d'autres plus rares et/ou protégées. Nos fiches espèces vous aiderons à en savoir plus sur les différents organismes peuplant nos côtes.
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Classification
Embranchement : Chordés
Famille : Sparidés
Taille
15 à 30 cm en moyenne, peut mesurer jusqu’à 45 cm.
Poids
500 à 600g pour un individu de 20 à 25 cm.
Longévité
12 ans.
Aire de répartition
Atlantique oriental : Le golfe de Gascogne, le Cap vert, les îles Canaries. Méditerranée et mer Noire.
Critères d’identification
Son corps est ovale et comprimé latéralement. Il est de coloration argentée. Il est marqué par deux bandes noires : l’une à l’arrière de la tête qui descend jusqu’à mi flanc, l’autre recouvre le pédoncule caudal* jusqu’à la base de l’arrière de la nageoire dorsale (cf. photos). L’intensité de ces bandes est variable selon le biotope* et l’humeur du poisson. Il possède une quinzaine de rayures jaunes horizontales sur le corps. Les nageoires pelviennes sont noires.
La tête est plutôt pointue, avec une petite bouche.
Habitat
Il mène une vie pélagique jusqu’à une taille de 1 cm. Les juvéniles se rencontrent dans les herbiers peu profonds (2 ou 3 mètres maximum), sur les fonds rocheux peu profonds (1 à 2 mètres) et à pente douce. Les juvéniles du sar à tête noire se rencontrent aussi très abondamment dans les ports sur les brise-lames et dans les lagunes. Le sar à tête noire est une espèce très commune des fonds rocheux, jusqu’à une vingtaine de mètres. Il descend rarement en dessous de 50 m. L’adulte est aussi rencontré dans les ports et sur les brise-lames, mais beaucoup moins que le sar commun. Il ne fréquente que très rarement les lagunes. Il se rencontre également, en pleine eau, en bancs regroupant parfois un nombre très important d’individus.
Mode de vie
Le sar à tête noire est le sar le plus grégaire, on ne le rencontre que très rarement seul. Les gros individus forment généralement des bancs avec d’autres gros individus, pas forcément de la même espèce, parfois avec des sars communs (D. sargus) ou avec des saupes (Sarpa salpa). Diplodus vulgaris se nourrit de vers, crustacés, mollusques et même d’oursins. Il possède de robustes molaires capables de briser coquilles, carapaces et tests. Il atteint la maturité sexuelle à l’âge de 2 ans (17 cm). Il connait un changement de sexe, les mâles se transformant plus tard en femelles (il est hermaphrodite protandre).
Menaces
Selon le dernier texte de l’Union Européenne, en date du 21/12/2006, la capture de tout individu de moins de 18 cm est interdite quelle que soit la technique utilisée.
Statut de protection
LC – Préoccupation mineure (Code IUCN)